C’est la cause animale qui a motivé Marie Viard-Klein à relever le défi de bâtir une marque de mode végan et tendance. Et le défi est de taille, car il est difficile de trouver des matières textiles à la fois de qualité, éco-conçues et dépourvues de cuir, laine ou soie. Cette marque née il y a trois ans, c’est Minuit sur Terre et son succès a été immédiat. Marie nous reçoit dans sa maison à la campagne girondine où elle a installé une partie de ses bureaux entourée de ses chats, chiens et chevaux. Rencontre.
Je suis vegan depuis presque dix ans. Je ne consomme et n’utilise donc aucun produit ou matière issue du monde animal. J’ai des chevaux mais je ne les monte pas. Lorsque j’ai voulu remplacer mes chaussures en cuir, je n’ai rien trouvé de satisfaisant car soit la chaussure n’était pas éco-responsable parce que conçue avec des matières issues de la pétrochimie, soit le style ne me convenait pas. En 2016, je décide de convertir mon stage de fin d’étude en temps de création de projet. J’obtiens alors le statut d’étudiant auto-entrepreneur. C’est à ce moment que je crée Minuit sur Terre. En mars 2017, la première collection est déjà prête et je lance alors la campagne de crowdfunding sur KissKissBangBang. Le projet est né avec cette envie de défendre la cause animale avant tout. Il est étroitement lié à une dimension éco-responsable et éthique. Nous avons eu la chance d’avoir un reportage par France 3 Aquitaine, qui a été énormément partagé et nous a permis de bien nous faire connaître rapidement.
Je suis partie du même constat que les chaussures, il est très dur de trouver un pull et encore plus un manteau sans produits d’origine animale telle que la laine. Pour les pulls, on peut en trouver en fast fashion, cependant ils sont généralement en acrylique et fabriqués avec des matières polluantes dans des conditions peu éthiques. Mais pour ce qui est des manteaux avec un aspect laine c’est tout simplement impossible. Nous avons donc fabriqué des pulls en coton recyclé à 60%, très résistants et pour les manteaux, nous avons opté pour les bouteilles plastiques recyclées. C’est le même procédé que pour les vestes polaires, mais la matière est travaillée différemment pour donner un aspect “laine bouillie”.
Nous avons plusieurs matières, elles sont à peu près toutes composées de fruits et de matières synthétiques recyclées ou non. Le principal problème des matières aujourd’hui est qu’il est difficile d’obtenir du 100% naturel. Nous sommes contraints d’avoir des ajouts de matières synthétiques dans la composition, sinon la chaussure ne serait pas assez solide. Le point positif est que de plus en plus de personnes s’intéressent aux chaussures et accessoires dits végans, ainsi la demande augmente et les industries se développent en proposant de nouvelles innovations en termes de matières végétales en misant sur les céréales ou le cuir de raisins.
J’ai dû apprendre à faire du dessin, pour désigner les nouvelles collections de chaussures. Le plus dur a été de trouver de bonnes usines, car je souhaitais le faire moi-même, sans intermédiaire. Mais j’ai finalement trouvé un agent de production qui gère tous les problèmes techniques, ce qui m’a énormément facilité les choses.
« Acheter de la seconde main en plus d’être une pratique éco-responsable, est accessible aux petits budgets. »
L’idée de la seconde main a vu le jour car nous avions énormément de prototypes et de paires réservées aux shootings qui ne pouvaient être vendus car déjà utilisés, mais qui pourtant étaient en très bon état. Nous avons commencé par organiser des ventes flash sur le site, puis devant le succès de l’opération nous avons décidé de créer en 2019 un site dédié : L’aurore par Minuit sur Terre. Nous recyclons aussi les chaussures 100% vegan afin de créer de nouvelles semelles.
Premièrement, mon engagement auprès des animaux, je suis vegan et j’adopte des animaux blessés, j’ai deux chiens, trois chats, deux chevaux, une chèvre et des poules. J’achète en seconde main, je trie mes déchets, j’utilise des cosmétiques solides pour limiter ma consommation d’emballage.
J’ai énormément de mal avec le zéro déchet, je trouve cela encore très compliqué.
Que l’éco-responsabilité c’est cher, acheter de la seconde main en plus d’être une pratique éco-responsable, est accessible aux petits budgets.
Les personnes qui jettent leurs cigarettes par terre.
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Pâtes à tartiner artisanale vegan
Vins bio
Restaurant gastronomique végétal
Chaussures & sacs vegan
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