Marie Drucker

Depuis trois générations dans ma famille, nous nous nourrissons et nous soignons le plus « naturellement » possible ; cette conscience est donc assez ancrée en moi. J’ai toujours mangé équilibré, de saison et surtout jamais de produits transformés ! Concernant les autres sujets, mon implication s’est renforcée petit à petit lorsque j’étais journaliste. L’environnement est un sujet qui m’intéressait et je me suis beaucoup documentée. 

C’est un sujet qui m’a semblé désormais capital et incontournable au moment de la conférence de Copenhague sur les changements climatiques en 2009. J’avais alors présenté une grande émission spéciale sur France 2. Ma prise de conscience s’est reflétée assez rapidement dans mon mode de vie.

Penser qu’il faut à tout prix se nourrir, se vêtir, prendre soin de soi, (vivre !) exclusivement bio n’a pas de sens. À vrai dire, c’est un peu plus nuancé.

Bien sûr c’est difficile car nous vivons dans un pays qui n’est pas particulièrement en avance sur le sujet ! Mais il ne faut surtout pas culpabiliser ni être trop radical. À mon sens, il ne faut pas marginaliser les enfants.

De ne pas s’attaquer à tous les chantiers de front ! Il faut changer ou améliorer ce qui peut l’être de façon indolore dès que possible. Mais ne pas se mettre trop de pression ; nous en subissons suffisamment chaque jour dans tous les domaines. Changer sa façon de s’alimenter peut prendre du temps et c’est normal. En revanche, changer son rapport à la voiture ou trier ses déchets est une simple décision à prendre. 

Je ne suis pas prête à changer radicalement l’ensemble de mon mode de vie pour être 100% écolo…